The GOSPEL TRUTH
 CATHERINE BOOTH 
LE BESOIN DU MONDE

 

Matthieu xxi. 23. --«Fils, allez travailler aujourd'hui à ma vigne.»

Luc xiv. 23. -- «Et le Seigneur dit au serviteur, allez dehors dans les routes et les haies et obligez les à venir, que ma maison soit remplie.»

 

Nous aurions pu énumérer d'autres textes, qui enseignent les mêmes vérités. Il y en a beaucoup, mais la teneur générale et ce que nous rapporte la parole de Dieu, en particulier le Nouveau Testament, est plus important que les textes même directs et isolés. Il me semble que personne ne peut étudier de manière désintéressée et dépassionnée le Nouveau Testament sans arriver à la conclusion que c'est un principe fondamental qui sous-tend l'ensemble, que sa lumière et sa grâce est vaste; autrement dit, Dieu n'a en aucun cas, donné sa lumière, sa vérité et sa grâce à une âme individuelle, sans charger cette âme de transmettre la lumière et cette grâce à d'autres. Le christianisme réel est, dans sa nature même et son essence, agressif. Nous avons ce principe pleinement exposé et illustré dans les paraboles de Jésus Christ. Si vous les étudiez, vous trouverez qu'il ne nous a pas donné quoi que ce soit pour être utile seulement pour nous-mêmes, mais que nous tenons et possédons tous les talents qu'il nous a commis (confiés] pour le bien d'autrui et pour le salut de l'homme. Si je comprends bien, je dis qu'il s'agit d'un principe fondamental du Nouveau Testament.

De quelle manière merveilleuse ce principe a été exposé dans la vie des apôtres et des premiers chrétiens! Combien ils semblaient être totalement négligents de tout par rapport à cela--c'est la première chose avec eux partout! Comment Paul, au commencement [seuil] même, ne compta rien de quelque importance, mais volontiers, abandonna allègrement toutes les autres considérations pour vivre à cet effet; et comment il parle des autres apôtres et aides dans l'Évangile, qui avaient été quasiment jusqu'à la mort et exposer leur tête pour l'amour de l'œuvre; et nous savons comment il s'est rendu, a travaillé, prié, pleuré et a souffert, saigné, et est mort, pour ce faire. Et de même avec les premiers chrétiens, qui ont été dispersés à travers les persécutions, comment ils sont allés partout prêchant la parole; Comment sérieux et plein de zèle ils ont été, même après l'âge apostolique, nous apprenons de l'histoire ecclésiastique--comment ils allèrent eux-mêmes partout; comment ils ont convertit et gagné des partisans réels, renonçant à eux-mêmes, même dans l'entourage des roi; comment ils ne se lassant pas et ne pourrait pas être découragés et entravés par l'impossible ou réduits au silence. « Ces chrétiens sont partout, » a déclaré l'un de leurs persécuteurs les plus amers. Oui, ils étaient promptes [prêts] en saison et hors saison; ils ont gagné des hommes et des femmes de toutes parts, la vexation et l'ennui de ceux qui les détestaient. Comme leur maître, ils ne pouvaient pas rester cachés; ils ne pouvaient pas être réprimés; aussi agressifs, aussi contraignants, que ne l'était l'Esprit qui les a inspiré et les a exhortés.

Cela devient tous les jours davantage un casse-tête pour moi, entrant en contact avec les âmes individuellement, comment les gens lisent leurs Bibles! Ils ne semblent pas comprendre ce qu'ils lisent. Puisse un Philippe ou un ange venir à eux et leur dire, « comprends-tu ce que tu lis? » Oh! Amis, étudiez votre Nouveau Testament sur cette question, et vous serez alarmés de voir à quel point terrible vous êtes le gardien de votre frère--à quel point terrible et inquiétant Dieu vous tient responsable pour le salut de ceux qui vous entourent.

Je veux regarder, tout d'abord, notre appel à travailler pour Dieu; et, en second lieu, à deux ou trois qualités indispensables pour travail avec succès.

Et, tout d'abord, comme je viens de le dire, nous sommes appelés par la Parole non seulement dans ces passages directes, mais par le principe sous-jacent à l'œuvre à travers tout cela et à prendre sur nous l'obligation de sauver les hommes. En fait, le monde est jeté devant nous: nous sommes les seules personnes qui pouvons sauver les non convertis.

Oh! Je souhaite pouvoir établir cette pensée soigneusement dans votre esprit. Ella a été, peut-être, une du plus puissante, à l'égard de tout service que j'ai rendu dans le vignoble, la pensée, que Jésus Christ n'a personne d'autre pour le représenter ici que nous chrétiens--son peuple réel: personne d'autre pour travailler pour lui. Ces pauvres gens du monde, qui sont dans les ténèbres et l'ignorance, n'ont personne d'autre pour leur montrer le chemin de la miséricorde. Si nous n'allons pas pour eux avec une ardeur amoureuse et Sa détermination à sauver de l'emprise du grand ennemi; Si nous ne le faisons pas, par la puissance du Saint-Esprit, lier l'homme fort et prendre ses biens, à qui est-ce de le faire? Dieu l'a délégué sur nous. J'ai dit qu'il s'agit d'un fait alarmant et terrible.

Deuxièmement, nous sommes appelés par l'Esprit. L'aspiration première, comme je le disais l'autre soir, d'une âme née de nouveaux est après une autre âme. Le tout premier énoncé, après le premier éclat de louange à Dieu pour la délivrance de l'esclavage du péché et la mort, est une prière haletante au trône pour certaines autres âmes toujours dans l'obscurité. Et n'est-ce pas le fruit légitime de l'esprit? N'est-ce pas ce à quoi nous devrions nous attendre? Je prends toute personne ici, qui a été réellement sauvée, enregistrée, si le premier soupir de son âme, après sa délivrance, n'était pas pour quelqu'un d'autre--père, mère, enfant, frère, sœur, ami? Oh! Oui, certains d'entre vous ne pouvaient pas aller dormir jusqu'à ce que vous ayez écrit à un parent éloigné et déversé votre âme dans les désirs soucieux de son Salut; vous ne pouviez pas prendre votre nourriture nécessaire jusqu'à ce que vous en ayez parlé ou écrit à quelqu'un dont l'âme vous intéressait profondément. L'Esprit a commencé dès lors à vous suggérer de chercher les âmes; et il est aussi souvent le dernier cri de l'Esprit dans l'âme du croyant avant de quitter le corps. Vous qui avez été assis à côté de nombreux saints mourants, quelle a été la dernière prière? Ça n'a-t-il été pour autre chose que soi, l'argent, la famille, les circonstances? Oh! Ces choses sont maintenant toutes loin derrière et l'inquiétude dernière exprimée a été pour quelque âme prodigue en dehors du Royaume de Dieu. Lorsque la lumière de l'éternité vient en profusion [en coulant, en continu] sur l'âme, et que ses yeux se sont ouverts à la valeur des âmes. Il n'entend ni ne voit rien d'autre! Il va hors du temps dans l'éternité, la prière comme le Rédempteur, pour les âmes, qu'il laisse derrière lui. C'est le premier et le dernier cri de l'esprit dans l'âme du croyant sur la terre; et oh! Si les chrétiens étaient seulement fidèles aux incitations de cet esprit bienheureux, ce serait l'impulsion dominante, le premier désir et effort tout au long de la vie. Ce n'est pas la faute de Dieu qu'il n'en soit pas ainsi. Dans le traitement personnel avec des âmes il n'y a aucun point qui ne ressort plus souvent que cela: rien que ceux qui ont vraiment été convertis et sont devenus des récidivistes de cœur n'avoue plus fréquemment et ne déplorent que leur infidélité envers les injonctions de l'esprit en ce qui concerne les autres âmes. En fait, recul commence ici dans des milliers d'instances. Satan permet aux gens de céder à des considérations de la facilité, l'opportunité, en dehors de la saison, étant peu judicieuse et ainsi de suite; et ils perdent les possibilités [occasions] de traiter les âmes, et l'esprit est ainsi peiné et attristé. Oh! Quel nombre de personnes m'ont avoué cela.

Un gentilhomme, avancé dans la vie, a déclaré: « quand j'étais un jeune homme, et à mon premier amour, le zèle de la maison du Seigneur m'a tellement absorbé que je négligeais mes occupations quotidiennes et pouvais difficilement dormir la nuit; mais, hélas, c'était il y a de nombreuses années. " "N'en était-il pas mieux avec vous alors que maintenant?" ai-je demandé; et les larmes sont venues jaillissant dans ses yeux. 'Oh oui!' Le Seigneur dit de lui: « Je me souviens de toi, la gentillesse de ta jeunesse, l'amour de ta conversion, quand tu vins après moi dans le désert, dans une terre qui n'a pas été semée; Israël était la sainteté du Seigneur, et les prémices de son augmentation. » (Jér 2.2) Et, hélas! Ils sont nombreux ceux-là aujourd'hui. Ils ont tout à refaire; ils doivent se repentir et faire leur première œuvre; ils doivent revenir et être pardonnés et lavés et sauvés, s'ils veulent entrer dans le Royaume céleste, tout cela à cause de la négligence à obéir systématiquement et résolument à des demandes pressantes du Saint-Esprit envers leurs semblables.

Maintenant, vous avez, certains d'entre vous, entendu, certains ces quelques derniers dimanches, s'affliger l'esprit et être rempli de l'Esprit; et certains d'entre vous êtes perplexe quant à comment vous devriez l'attendre--si vous deviez continuer avec vos occupations légitimes et attendre. Je dis: mes amis, je pourrais tout à fait justifier la position que j'ai repris dimanche dernier, mais je ne m'arrêterai pas, car je ne me soucie pas des choses anecdotiques; mais l'Esprit, c'est le grand point--vous devez donc attendre, où qu'il soit--donc plaidez, luttez et croyez--DE FAÇON À CE QUE VOUS L'OBTENIEZ. Alors je ne gage pas que ce soit à Jérusalem, au repas du Seigneur, ou partout ailleurs--seulement, obtenez-le. Ne perdons pas de vue l'essentiel à ergoter sur la voie. Attendez Le de cette façon compatible avec vos circonstances actuelles; mais, oh! Attendez jusqu'à ce que vous l'ayez obtenu, car c'est la vie de vos âmes et la vie de beaucoup d'âmes, éventuellement, en plus de la vôtre. Vous souhaitez cet Esprit--l'Esprit qui aspire les âmes de vos compatriotes; pour pleurer sur eux comme vous les regardez dans leur péché et la folie et la misère; l'Esprit qui ne peut être satisfait avec vos propres plaisirs ou avec le sentiment que vous êtes en sûreté, ou encore que vos enfants sont en sécurité; mais qui aspire après chaque âme vivante alors qu'il y en a une restée non-sauvée et ne peut jamais rester tranquille jusqu'à ce qu'elle soit ramenée jusque dans le Royaume.

Tels sont les appels pressants de l'Esprit; et si les gens étaient obéissants à eux, ils ne perdraient jamais ces exhortations. Pourquoi, qu'elle anomalie c'est! Est-il raisonnable, ou comme relations de Dieu, que les gens devraient commencer si fort, comme ce vieil homme faisait lorsqu'il était jeune et, au lieu de grandir de plus en plus fort et d'avoir ce zèle saint et ce désir accru, devenir de plus en plus faibles et décroitre toujours plus? Est-ce que cela ressemble à la voie de Dieu de faire les choses? Oh, non! Cette éclipse provient du fait d'attrister [affliger] et d'éteindre l'Esprit.

Maintenant, mon ami, vous êtes appelés par l'Esprit à ce travail. Obéisse à l'appel--de le faire. Tant pis si cela vous étouffe--faites-le. Dites: « J'aime mieux mourir dans l'obéissance que de vivre dans la désobéissance. » Oh! Ces éternelles tergiversations. 'Je n'aime pas parler à cette personne,' « Je déteste tant écrire cette lettre. » Oh! Vous ne savez pas quelles pourraient être les conséquences. N'oubliez jamais les conséquences--faites. Dieu va s'interposer entre vous et les conséquences; et, s'il vous laisse souffrir, ça ne fait rien--alors souffrez; Mais écoutez la voix de l'Esprit. Il y aurait des milliers d'âmes sauvées si tous ceux qui ont eu ces exhortations avaient obéi à elles. Priez, d'où ces injonctions viennent-elles? Proviennent-elles de votre propre cœur mauvais? Alors vous êtes meilleur que l'Apôtre. Séparé de l'Esprit qui habite en vous et désuni du Christ, votre Chef [tête] vivant, vous êtes égoïste, diabolique. Alors d'où ces exhortations viennent-elles? Viennent-elles du diable? Satan, serait alors en effet divisé contre lui-même. D'où viennent-elles? C'est l'Esprit de Dieu qui vous presse de sortir et de chercher à sauver les perdus. Obéirez-vous ces appels pressants? Abandonnerez-vous jusqu'à vos raisonnements? Laisserez-vous vos goûts et dégoûts et OBEIREZ vous? Si vous le faites, Il viendra à vous de plus en plus, jusqu'à ce que, comme David, vous sentirez les intérêts de son Royaume, être plus pour vous que viande ou boisson, que l'argent ou l'or. Non, vous deviendrez comme celui qui a dit: « le zèle de ta maison m'a dévoré. »

Mais, en outre, nous sommes appelés à ce travail par ce qu'il a fait pour nous. Et qu'est-ce? Oh! Vous dites, je ne peux pas le dire. Non, non; Il va falloir rentrer à la maison tout d'abord, et ensuite, nous ne serons jamais en mesure de dire. Nous ne serons jamais en mesure de payer cette somme, pas même pour la gratification des anges. Cela restera une quantité encore inexplorée pour toujours, ce qu'il a fait pour nous!! Nous devrions avoir connu ce que cela a été d'avoir été perdus! Et ce que c'est d'être sauvé dans sa perfection [plénitude] et pour l'éternité, avant de pouvoir dire ce qu'il a fait pour nous!!

Qu'a-t-il fait pour nous? Oh! Si nous avions une dîme de l'amour pour les pécheurs qu'il avait pour nous, de sa patience indulgente, de ses efforts persévérants, quand il nous suivait jour et nuit, raisonnait et raisonnait avec nous, nous courtisait et nous attirait, que ne pourrions-nous pas faire?

Je me souviens avoir lu, quelque part, l'histoire d'un noble qui était (je pense) un relaps. Il s'arrêtait dans une auberge de campagne, et il monta sur une salle dans laquelle, sur la cheminée il y avait une très bonne image de la crucifixion par un bon vieux maître, et où il était écrit: "J'ai souffert de cela pour toi--qu'as-tu fait pour moi?" Cette question rentra chez lui. Elle le heurta profondément. Il pensait--Oui, quoi en fait? Il est sorti dans les écuries à ses chevaux, pour essayer de se débarrasser de l'impression inconfortable, mais il ne pouvait pas l'oublier. Une voix douce et pathétique semble le suivre, 'cela, j'ai souffert pour toi, qu'as-tu fait pour moi!' Enfin il tomba en panne, et il se rendit sur ses genoux. Il dit: « Certes, Seigneur, je n'ai jamais fait quelque chose pour toi, mais je donne moi-même et mon tout à toi, à être épuisé dans ton service. »

Et n'avez-vous jamais entendu cette voix dans votre âme, quand vous avez été à genoux sur la Croix? Avez-vous jamais contemplé cette illustre victime et entendu Sa voix, lors que vous regardiez en arrière vers le passé dérisoire? Qu'as-tu fait pour moi?

Maintenant, nous sommes, à tout le moins, quelque chose comme 350 personnes, qui se sont manifestées, jusqu'ici, dans ces services, professant se donner à nouveau et entièrement à Jésus. Je suis sûr que, pour l'essentiel, ils ont été sincères. Ils sont venus pour le témoignage de l'esprit à leur adoption et pour la puissance pour le service. Maintenant, amis, je veux savoir ce qu'il en advenir-- quel en sera la fin [le résultat]?

« Qu'allez-vous faire, frère?

Qu'allez-vous faire? »

Et vous sœur, aussi. Cela va-t-il s'évanouir dans le sentiment? Cela va-t-il s'évaporer dans les soupirs et les souhaits et se terminer par « Je ne peux pas? » A Dieu ne plaise! Qu'ALLEZ-VOUS FAIRE? Qu'avez-vous fait pour lui la semaine dernière? Demandez-le vous. Vous dites: « Eh bien, j'ai lu ma Bible plus. » Très bien, pour autant que cela fonctionne. Pour quoi l'avez-vous lue? « Eh bien, dites-vous, "pour apprendre à connaître la volonté du Seigneur et pour obtenir des instructions et le confort.' Oui, exactement, mais c'est tout pour vous-même, vous voyez. « J'ai prié beaucoup. » Très bien. Je souhaite que tout le monde veuille prier. Les apôtres disent tous que les hommes partout devraient prier. Pour quoi faire? « Je demande au Seigneur de grandes choses. » Très bien, Louez le Seigneur; mais ceux qui sont pour vous, surtout. Si vous avez été conduit dehors dans la supplication angoissante pour les âmes, grâce à Dieu pour cela et continuez, comme le dit l'Apôtre, « cherchant perpétuellement, avec persévérance tous, » « priant par le Saint-Esprit; » mais si cela a été simplement prié pour tout ce que vous pouvez obtenir pour vous-même, quels profits est-ce à l'Éternel? Mais vous dites: « je fais venir ma famille. » Exactement; Ce sont les gens du monde autour de vous, mais pour quoi faire? Pour Dieu ou pour vous-même? Oh! Regardons ces choses, amis. Je crains qu'une grande partie de la religion soit une transition simple de l'égoïsme du cœur humain du monde à la religion. Je crains que beaucoup de la religion de ce jours se termine à obtenir tout ce que vous pouvez et faire aussi peu que vous pouvez--comme certains de vos serviteurs. Vous savez le genre, qui ne font pas plus qu'ils ne sont obligés--juste ce qu'il faut, parce qu'ils sont engagés. Il y a beaucoup de ce genre de service en ces jours, aussi bien envers l'homme et envers Dieu.

Maintenant, amis, qu'avez-vous fait pour Lui--pour la promotion de son bienheureux, glorieux, salutaire dessein dans le monde? Vous êtes-vous renié vous-même dans le souci de son Royaume? Quel travail avez-vous mené d'esprit, ou de cerveau ou de cœur? Combien de lettres avez-vous écrites? À combien de personnes avez-vous parlé? Combien de visites avez-vous faites? Quel travail d'abnégation avez-vous fait pour celui qui a fait (comme vous le dites) tellement pour vous? Qu'avez-vous souffert pour lui? Avez-vous essayé, dans une certaine petite mesure, de combler la mesure de ses souffrances "pour l'amour de son corps, qui est l'église?" Avez-vous été portant les péchés et les chagrins d'un monde coupable sur votre cœur devant Dieu et plaidant avec Lui pour l'honneur de Son nom, de répandre son esprit sur les multitudes impies à l'extérieur et de réveiller [presser, stimuler, booster] les professeurs moitié endormis à l'intérieur? Avez-vous été vous-même vous soumettant aux reproches et outrages au Tribunal--non seulement du monde, mais aussi des professeurs timides et les pharisiens, portant la Croix, endurant la honte des reproches méchants, vivant pour et soucieux de sauver? Oh, qu'avez-vous fait, frère et sœur?

Venez, maintenant, amis, je veux un résultat pratique. Il a souffert cela pour vous. Il est en place là-bas, intercédant pour vous. Cinq blessures sanglantes, qu'il porte toujours en présence de son Père pour vous. S'il devait vous oublier un seul instant, ou cesser son intercession, que se passerait-il? Que faites-vous pour lui? Il vous a laissé un exemple afin que vous suiviez ses traces. Quels étaient-elles? Elles ont été des traces ensanglantées; elles ont été des traces humiliation.. Elles ont été des traces de mépris par le monde. Il a été ignoré et calomnié et rejeté par les hommes. Il n'avait pas où reposer sa tête. Il a porté dans son corps et dans son âme les chagrins et les souffrances de toute notre race. Il n'était pas un homme de douleurs--pour lui-même. Il n'avait aucune raison d'être triste. Il était le bien-aimé du père et il le savait, mais il était un homme de douleurs et la connaissant le chagrin. Les tristesses de ce monde pauvre, perdu, moitié-condamné, il portait, et elles étaient parfois tellement intolérables qu'elles ont pressé le sang de ses veines. Avez-vous suivi ses traces, dans quelque mesure? Il n'a pas vécu pour lui-même. Il est venu non pour être servi, mais pour servir et il a pris la forme d'un serviteur. Que faites-vous? Oh! Mes amis, levez-vous, levez-vous et faites. Commencez, si vous n'avez pas commencé--commencez aujourd'hui. Demandez-lui de vous baptiser avec son esprit et de vous permettre de commencer immédiatement à le suivre dans la régénération de l'Esprit. Vous y êtes appelés par ce qu'Il a fait pour vous!

Ensuite, vous êtes appelés par les besoins du monde. J'ai déjà tant dit sur ceux-là à d'autres moments que je n'en dirai pas plus maintenant, il me semble seulement que c'est un thème qui n'est jamais épuisé et ne sera jamais tant qu'il existera encore des pécheurs à sauver. Oh! Les désirs du monde! Pour moi c'est une écrasante, une pensée prodigieuse, qu'il a versé son sang pour chaque âme, et que, quand il a été accroché là, il a vu, sous toute sa vilenie et le péché et la ruine de la chute de l'âme humaine créé initialement à son image et capable de progrès et de développement infini et éternel. L'âme devant être secourue, lavée, rachetée, sauvée, sanctifiée et glorifiée--il a vu ce bijou glorieux et il s'est livré pour elle. Regardez ces âmes. Il n'est pas une d'entre elle, quelconque, ou vile ou de base, mais elles peuvent être sauvées par la puissance de Son Esprit, et par Sa vie, le glorieux Évangile opérant sur elles. Le Sauveur, citant les prophètes, dit: "vous êtes des dieux (et il ajoute) les écritures ne peuvent pas être anéanties. » Il n'avait aucune estimation moyenne, faible, insignifiante de la valeur de l'âme humaine, comme certaines personnes ont de nos jours, à qui on confie des générations entières vers l'enfer, sans entrailles de miséricorde ou compassion. Oh! Le Seigneur nous remplisse de la pitié de Jésus-Christ, qui, quand il a vu les multitudes, pleura sur eux. Oh! Amis, pensez à une telle âme! Qu'est-ce que votre or, ou vos maisons ou terrains--que votre respectabilité, que votre réputation, que tous les prix de ce monde? Nous en parlons, mais qui se rend compte-qui, qui? --la valeur d'une âme immortelle précieuse sauvée, rachetée, sanctifiée? Oh, les besoins du monde! Ils meurent, ils meurent!! Quand des gens viennent à moi avec leurs objections exigeantes, je dis: « mon ami, autant que je sache--les âmes sont en train de mourir, de mourir. »

Si vos foyers étaient décimés par le choléra, vous ne seriez pas très regardants au sujet des moyens que vous permettraient de les sauver, et si quelqu'un venait avec les objections à la rugosité de vos mesures, vous diriez: "les gens meurent, ils sont en train de mourir" et ce serait la fin de tout argument. Je le dis, ils sont en train de mourir, et ils doivent être sauvés. Satan les emmène: je veux que Dieu les ait. Jésus-Christ les a achetés. Il a été le moyen d'expiation pour les péchés du monde entier. Ils Lui appartiennent, et il devrait avoir tous ceux que je peux atteindre, et tous ceux que je peux inspirer d'autres à atteindre aussi.

Le monde est en train de mourir. Le croyez-vous? Vous sentez-vous appelés par les besoins du monde. COMMENCEZ par le plus proche de la maison si vous le souhaitez, par tous les moyens, j'ai peu de foi dans les soins de ces personnes qui vont à l'étranger après d'autres, tandis que les leurs périssent auprès d'eux. Commencez à la maison, mais ne vous arrêtez pas là. "Oh! Oui,' disent certains,' j'ai commencé à la maison", mais ils s'arrêtent là; vous ne les entendez jamais nulle part ailleurs, et il s'agit de très peu, ce qu'ils font à la maison, après tout. Dieu a ordonné que les deux doivent aller ensemble. Les sauver par tous les moyens, mais en sauver d'autres ailleurs aussi bien. Mettez-vous au travail pour Dieu. Aller auprès de lui pour lui demander comment faire. Aller chez lui pour l'équipement de puissance et ensuite commencez. Peu importe comment vous tremblez. J'ose dire que votre tremblement fera plus de bien que si vous étiez toujours si brave. Peu importe les larmes. Je souhaite que les chrétiens crient l'Évangile sur les gens; il irait souvent plus profondément qu'il le fait. Tant pis si vous balbutiez. Ils vous croiront quand il s'agit du cœur. Ils diront: « Il m'a parlé tout à fait naturel » comme l'a dit un homme, qui depuis longtemps demandait qu'on lui parle de religion de façon naturelle; mais surtout, pas de sentiment fictif, car ils le détectent en une minute. Aller au lieu secret jusqu'à ce que vous soyez remplis de l'Esprit et alors allez et il vous poussera sur eux.

Finney dit: « J'allai et je laissais mon cœur sortir sur le peuple. » Obtenez votre cœur plein de l'eau vive et alors s'ouvriront les portes et les laisseront écouler. Regarder-les en face et prenez les avec amour par la main et leurs dites: « mon ami, vous êtes en train de mourir, vous allez à la mort éternelle. Si personne ne vous l'a jamais dit jusqu'ici--je viens de vous le dire. Mon ami, vous avez une âme précieuse. Est-elle sauvée? » Ils peuvent comprendre cela! Ne commencez pas de manière détournée, mais parlez leur directement: « avez-vous jamais pensé à votre âme précieuse? Est-elle sauvée? Vos péchés sont-ils pardonnés? Êtes-vous prêt à mourir? » Vos voisins riches et votre gouvernante et votre valet d'écurie, peuvent comprendre cela.

Une dame dit à ma fille, « j'ai commencé à parler aux gens de leur âme tout à fait différemment de ce que j'avais l'habitude. J'ai commencé en leur demandant s'ils ne savent pas qu'ils sont pécheurs et s'il sont prêts à mourir et cela produit un effet différent. » Pour une raison, elle a son propre cœur rempli de l'amour et de l'esprit de Dieu et qui enflamme ses paroles. Lancez-vous dans cette voie et voyez ce que Dieu fera à travers [par] vous, car, bien sûr, je ne peux que vous reconnaître comme l'instrument qu'il a choisi, et ceux qui considèrent l'instrument considèrent Sa sagesse. Vous allez et mettez la main à la charrue, et il vous donnera la force de la pousser tout au long.

Le Seigneur vous aide à aller à la maison en pensant aux besoins du monde, et le prochain Sabbat, nous examinerons les qualités requises pour le travail.

 

 

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