The GOSPEL TRUTH
 
CATHERINE BOOTH
L'ASSURANCE DU SALUT

 

Romains Viii. 3, 4.--"ce que la loi ne pouvait pas faire, car elle était sans force à cause de la chair, Dieu envoyant son propre fils dans la similitude de chair pécheresse, et pour le péché, a condamné le péché dans la chair: Afin que la justice de la loi puisse être accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'Esprit. »

Je vais essayer, par la grâce de Dieu, autant qu'elle se trouve en moi, de traiter de ce sujet d'une manière qui ne provoquera pas de polémique. Je le déplore. Je souhaiterais qu'il y ait un moyen d'améliorer l'avenir sans troubler le présent, mais c'est une infortune, je le suppose, qu'il n'y en ait pas, et, aussi prudemment que quelqu'un puisse se garder lui-même en essayant de conduire le peuple du Seigneur plus haut, il y a toujours quelqu'un qui va "chipoter", faire objection et prendre des exceptions. Mais nous ne pouvons rien y faire. Nous devons être fidèles à l'égard de nos convictions de la vérité de Dieu, et à ce qu'Il nous a enseigné et révélé par son Esprit, car nous parlons de choses que nous savons et avons vu et touché de la Parole de Vie. Cependant, je vais essayer de me tenir sur le terrain sur lequel je pense que toutes les personnes vraiment spirituelles seront d'accord. Nous pourrions aller un peu plus loin un jour, mais cet après-midi nous irons juste à la mesure où nous croyons que chaque vrai disciple du Seigneur Jésus sera prêt à aller avec nous et, Oh! Puisse le Saint-Esprit nous donner un seul esprit et nous aider à voir par Sa lumière, et s'il y a quelque chose que nous ne voyons pas dans Sa lumière, Oh! Qu'en cette heure il puisse nous le montrer, car Il sait que nous sommes tous désireux de voir, et n'aspirons et ne soupirons qu'à connaître toute la vérité, telle qu'elle est en Jésus. Que chaque âme sincère élève cette prière pour lui et pour moi, comme je l'élève pour moi-même et pour vous, que le Saint-Esprit nous conduise dans toute la vérité, en tout cas dans la mesure où cela est important pour notre propre salut et notre exposition pratique du Salut du Christ à d'autres personnes, car un monde mourant est suspendu sous nos yeux. Ils regardent à nous pour savoir ce qu'est la religion. Ils ne viendront pas à ce Livre. Ils n'entendront même pas à son sujet, mais ils regardent après nous pour la trouver. Combien il est important aujourd'hui donc, que nous soyons vraiment les épîtres vivantes, connues et lues de tous les hommes. Nous sommes des épîtres, quelle que soit le genre de doctrine que nos vies enseignent. Nous ne pouvons pas nous y soustraire, pour autant que nous professons être au Seigneur, nous sommes des épîtres vivantes, connues et lues de tous les hommes.

Spécialement, alors, je veux tout d'abord regarder le verset 3 du chapitre 8. Maintenant, j'ai pensé que ce serait, peut-être, la façon la plus profitable de se pencher sur ce sujet et qui répondrait à l'expérience de certains que je connais qui sont ici, que de tenter de répondre à la question, en quoi la loi échoue-t-elle à nous sauver? Alors, nous serons en mesure de voir en quoi et comment Jésus Christ transcende la Loi.

Ainsi tout d'abord, la loi n'échoue pas à donner la connaissance du péché, car c'est par la Loi, comme le dit l'Apôtre, que je connais le péché. Sans la Loi, j'étais mort, tellement mort dans le péché que je ne le réalisais pas du tout. Son pouvoir était si complet sur moi que je ne savais pas qu'il était péché et, par conséquent, j'étais endormi et relativement heureux; mais quand le commandement vint, « le péché prit vie et je mourus »--c'est à dire, à tout espoir de me rendre moi-même juste. Le commandement m'a montré le gouffre terrible qu'il y avait entre lui et moi. Le commandement saint, juste, pur et bon--et moi-même impie, impure et injuste. Une lumière du Sinaï envoyé sur elle, et je suis mort de désespoir et d'impuissance totale. Ainsi, dis-je, la loi ne manque pas de donner la connaissance du péché, car c'est par la loi que je reçois la connaissance du péché.

Deuxièmement.-- la loi n'échoue pas dans l'engendrement d'un sentiment de culpabilité et de condamnation à cause du péché, car c'est par la loi à nouveau que j'obtiens ceci. J'obtiens non seulement la connaissance du péché par la Loi, mais je reçois le sentiment de culpabilité et de condamnation pour le péché par la loi, car la loi vient et me condamne. C'est l'esprit de la mort et de la condamnation pour moi: Elle dit: « tu aurais dû faire cela; « et parce que tu ne l'a pas fait, tus mourra. » Je pense que la Loi est juste et bonne, et pourtant, je sens que je ne la garde pas; et, par conséquent, j'ai la sentence de condamnation sur moi parce que je ne la garde pas. Ainsi, la loi ne manque pas à engendrer un sentiment de culpabilité à cause du péché, et de condamnation.

Troisièmement.-- la loi n'échoue pas non plus à produire le désir après la justice et les efforts pour l'atteindre. La loi engendre en moi le désir de la justice, en comparant ma condition avec la pureté et la sainteté de la loi divine. Je vois la Loi être bonne et sainte, je vois qu'elle est souhaitable, et je désire atteindre la justice de la loi. Je parle maintenant d'un pécheur condamné, comme l'Apôtre l'a fait en parlant de celui-ci. Un pécheur condamné voit la droiture et la beauté du commandement de Dieu. Il voit qu'il est saint, juste et bon. Il voit qu'il est destiné à le rendre sainte, juste et bon, car la loi n'est péché, comme dit l'Apôtre, mais elle a été ordonnée en vue de la justice, que le pécheur n'a pas réussi à atteindre à cause de la faiblesse, mais lutte pour l'atteindre. La première chose est de s'efforcer d'atteindre la justice de la loi par ses propres efforts. Ce fut le cas avec l'Apôtre. Il avait très envie de faire ce qu'il ne pouvait pas, et il a constamment fait ce qu'il ne devait pas; et, comme il en était avec l'Apôtre, il en est ainsi avec tous les pécheurs condamnés sur terre. Nous avons constamment soupiré après la justice. Nous ne pouvions pas nous empêcher de regarder à la Loi belle, pure et sainte de Dieu, et nous désirions ardemment la garder et essayé encore et encore, jusqu'à ce que nous trébuchions encore et encore et mourrions dans le désespoir absolu, ne pouvant jamais l'atteindre pour nous-mêmes et par nous-même. Donc vous voyez, la loi engendre tout d'abord une connaissance du péché; Deuxièmement, elle engendre la culpabilité et la condamnation à cause du péché; et, Troisièmement, le désir de la justice et des efforts pour l'atteindre.

Jusqu'à présent, je pense que nous devons tous être d'accord. En quoi la loi échoue-t-elle? Elle fait tout cela pour moi. Elle m'amène bien vers le haut, comme le faisait mon maître d'école, me corrigeant jusqu'à la Croix, ouvrant mes yeux, créant le désir intense après la sainteté et les efforts pour elle, et puis elle échoue juste pour moi. Où? Au point vital. Elle ne peut pas me donner la puissance. C'est là où la loi échoue. Elle ne peut pas me donner pouvoir de remplir lui-même. Je suis sans force à cause de la faiblesse de la chair et de la dépravation de ma nature [de ma nature pècheresse] pour la garder et alors je peine et lutte pour pouvoir la garder, mais je n'en ai pas le pouvoir. « Ce que la loi ne pouvait, parce qu'elle était sans force, Dieu a envoyé son Fils pour le faire », et je maintiens qu'IL LE FAIT, et c'est le point vital où [sur lequel] le Fils transcende la Loi.

Oh! Mais il y a un Évangile de nos jours, un Évangile-loi. Une grande partie de l'Évangile de nos jours ne va jamais plus loin que la Loi, et certaines personnes me disent qu'elles n'ont jamais prévu de le faire, et alors je demande, de quel avantage Jésus Christ est-il pour moi? Qu'a de mieux un tel Évangile, si mon Évangile ne peut pas me délivrer de la puissance du péché? Si à travers l'Évangile, je n'atteins pas à la délivrance de cette religion "Je-ferais-si-je-pouvais", cette religion "Oh!-malheureux-homme-que-je-suis" en quoi me bénéficie-t-elle? En quoi votre Évangile fait-il plus pour moi que la Loi? La Loi m'a convaincu de péché et mets en moi le désir et la nostalgie après la droiture; mais où est la supériorité du Christ Jésus, s'il ne peut pas me conduire plus loin que cela? Et je dis, " Très bien; votre foi est vaine et Christ est mort en vain, et vous êtes encore dans vos péchés, si c'est tout ce qu'il peut faire". Si c'est tout ce que Jésus Christ peut faire, sa venue est vaine, et je suis encore dans mes péchés et suis condamné à enlacer ce corps mort jusqu'au bout et à descendre en enfer; car la mort ne fera jamais pour moi ce que le sang et le sacrifice de Jésus Christ ne peut pas faire pour moi. Si Christ ne peut pas supplanter la Loi, alors je suis perdu et perdu à jamais. En quoi alors ce "Oh!-malheureux-Évangile" surpasse-t-il la Loi? Quelqu'un pourrait-il me le montrer?

Oh! Mais le véritable Évangile le fait. L'Évangile qui représente Jésus Christ, non pas comme un système de vérité à accueillir, dans notre esprit, comme je recevrais un système de philosophie, ou d'astronomie, mais il Le présente comme un Sauveur RÉEL, VIVANT, PUISSANT, et capable de ME SAUVER maintenant.

J'ai dit une fois, à une dame qui cherchait cette délivrance, et qui était combattant et luttant, alors que je m'agenouillai à ses côtés, "attendez une minute. Supposons que Jésus Christ était présent dans Sa chair, comme il l'était autrefois. Supposons qu'il venait à vos côtés maintenant et qu'il mette Sa main sur vous et dise, ' Chut! Je connais ton désir; Je vois ton cœur; Je sais ce à quoi tu aspire. Tu aspire à être délivrée de tout ce qui me chagrine, sur quoi mes yeux purs ne peuvent pas regarder avec indemnité. Tu voudrais être rendue pleinement en conformité à Ma volonté, et c'est ce que je suis venu faire maintenant. Je suis venu vivre avec toi. Je prends ma demeure sous ce toit, et je ne te quitterai pas d'à tes côtés. Je serai avec toi de jour, et je serai avec vous la nuit. Je m'assaierai à la table du dîner et à la table du thé, avec toi et sortirai avec toi et irai au lit avec toi et me lèverai avec toi. Ne sois pas troublé. Je ne te quitterai jamais et ne t'abandonnerai jamais. » Ne pensez-vous pas que s'Il devait venir et dire cela, vous seriez capable de Lui faire confiance?' ' Oh! Oui.'

'N'auriez-vous pas peur?' ' Oh! non.'

"Maintenant, qu'est-ce ce qui vous sauvera? Est-ce la présence corporelle de Jésus (qu'ils ont mise dans le sépulcre --qui fut aussi mort et impuissante que n'importe quelle autre argile quand l'esprit l'a quitté-- [et qui est maintenant ressuscité et assis à la droite de Dieu])? NON, ce sera Sa présence spirituelle, n'est-ce pas? Ses yeux spirituels vous voyant et sa langue spirituelle vous parlant? "

« Oui.»

« Eh bien, alors, c'est juste la présence qu'Il a promise être avec tous ceux de son peuple, et maintenant Il est ici et en mesure de le faire et demeurera avec vous et vous rendra capable de de demeurer en Lui, si seulement vous Lui faites confiance; maintenant, faites Lui simplement confiance. » Le Seigneur, par son Esprit bienheureux, l'a saisie et lui a révélé cette vérité et juste là à l'instant elle a sauté dans les bras de son Sauveur et a réalisée qu'Il l'avait sauvée.

Oh! Amis, certaines personnes ne pensent pas que nous faisons assez de Christ. Nous faisons tout du Christ, c'est un Christ vivant au lieu d'un mort. C'est Christ en nous, autant que pour nous. Nous croyons en Christ pour nous et nous n'aurions pas été ici du tout, si nous n'avions pas Christ pour nous là-haut et pour toujours, et personne ne s'empressera autant de jeter sa couronne à Ses pieds que je ne le ferai; mais nous croyons qu'afin de le faire nous devons L'avoir en nous, et si Il n'est pas en nous, alors c'est sonner comme du laiton et une cymbale retentissante que de faire appel à lui pour nous. Il doit être en nous. Christ en nous, ainsi que pour nous et ceux 'en' qui Il n'est pas Il ne sera pas 'pour'. Si il n'habite pas "en vous", vous êtes des « réprouvés. » Mais Christ en nous, un toujours aimant, toujours-présent, tout-puissant Sauveur --est exactement capable de faire ce que les anges disent qu'Il devrait faire, ce pour quoi il a été appelé Jésus, savoir: pour sauver Son peuple de leurs péchés.

Alors comment fait-il cela? En quoi est-ce qu'il supplante la Loi? En quoi le Christ fait-Il pour moi et en quoi est-Il fait pour moi, ce que la loi ne pouvait pas faire ou être pour moi? Nous avons vu ce que la loi pourrait faire et jusqu'où elle pouvait aller. Nous avons vu qu'elle tombe en panne juste au moment crucial du pouvoir. Maintenant, comment Christ devient-il ce pouvoir pour moi? Comment est-Il fait 'mien'--pas pour moi en haut dans le ciel; Il y est aussi; mais comment est-il fait pour moi ici-bas--sagesse, justice, sanctification et rédemption? Comment délivre-t-il Son peuple de leurs péchés? Comment nous sauve-t-il de la puissance du péché? Maintenant, vous qui aspirez à être libres, essayez et m'écouter, et oh! Que le SAINT ESPRIT NOUS ENSEIGNE. Il fait cela, tout d'abord, en donnant:

L'Assurance du Salut. Il sauve et ensuite Il nous rend conscients du fait, ce que la loi ne pouvait pas faire. Tout ce qu'elle pouvait faire était de nous faire peiner pour y arriver. Elle ne pouvait pas nous donner l'assurance. Maintenant, j'entends par assurance, la réalisation personnelle de mon acceptation en Christ; de mon acceptation par le Père; j'entends par l'acceptation, l'assurance intérieur, que des hommes et femmes trouvent pour eux-mêmes, ou ont mis en évidence en eux-mêmes, qu'ils connaissent comme une question de conscience. Pas ce que leur ministre leur dit; pas ce qu'ils apprennent par des livres; même pas ce que la Bible seulement leur dit, car il y a des milliers de personnes qui lisent la Bible, qui ne sont pas sauvées, et qui savent qu'ils ne le sont pas. Vous savez tous qu'il y a des milliers de personnes qui croient cela en vain.

Je sortais de la 'chambre anxieuse' à l'une des réunions de M. Moody, quand deux dames sont venues et ont dit: "Pouvez-vous s'il vous plaît nous parler?"

Je ne sais pas pourquoi elles sont venues à moi, sauf que c'était ma robe ordinaire qui leur a fait penser que je devais savoir, même si je ne le savais pas, comment faire face à des âmes. Nous avons pris trois chaises et nous sommes assis. La plus jeune était une dame de 30 ou 33 ans, et très intelligente, de toute évidence une personne éduquée et la plus âgée était une vieille dame, magnifiquement vêtue. Elles s'assirent; et quant à la plus jeune, il n'y avait aucune erreur sur son sérieux. M. Moody avait prêché sur "Les Villes de Refuge" et montrant comment l'âme qui veut être sauvée n'avait rien à faire et rien à souffrir, mais seulement à courir jusque dans les villes de Refuge et être sauvée--un beau sermon pour les pécheurs reconnus coupables --et cette dame m'a dit, presque avec passion, ' Comment cela se fait-il? Il doit y avoir quelque chose qui ne va pas quelque part; il doit y avoir une erreur quelque part. Je crois tout ce que M. Moody a dit, chaque mot. J'ai cru toute cette parole depuis que je suis une petite fille; en fait, je crois dans l'ensemble du Nouveau Testament--tout au sujet de Jésus Christ, et qui plus est, je crois qu'il est mort pour moi et qu'il intercède pour moi, et pourtant je ne suis en rien sauvée. Je n'ai pas plus de pouvoir sur le péché qu'une autre personne, et je sais que je ne suis pas sauvée. Maintenant, quelle peut être la raison? J'ai peur que ce soit un manque de foi.'

C'est la posture universelle vers laquelle se replient toutes les âmes dans cette condition. Je lui ai dit ' Serez-vous honnête avec moi. Il n'est d'aucune utilité de venir à un médecin spirituel pas plus qu'à un médecin physique si vous n'êtes pas franc; vous ne feriez que l'induire en erreur. Si vous voulez vraiment être sauvée, soyez honnête avec moi, et je vais essayer, avec l'aide de l'Esprit, de vous aider. '

« Je veux en effet être sauvée », dit-elle. « Je suis souvent allée dans ma chambre et j'ai pleuré et lutté et prié pendant des heures. J'essaie de croire. Je pense que j'ai cru, et je sors et je ne suis pas mieux. »

'Oh,' je me suis dit, ' hélas! Voici l'expérience de milliers.' ' Dites-moi, dans ces temps, quand vous dites que vous allez dans votre chambre, luttez, prier et vous efforcez de croire; Dites-moi, y a-t-il quelque chose qui s'affiche devant les yeux de votre âme, comme un obstacle et des difficultés qui doivent être mises de côté ou embrassées; quelque chose qui se arrive et dont l'Esprit de Dieu dit: « tu dois sacrifier ceci, ou couper cela ou faire une autre? » Dites-moi juste ceci.'

Elle fût silencieuse pendant un moment et sans voix. Elle attendit; puis elle prit son souffle et dit: « Eh bien, oui, j'ai peur qu'il y en ait une. »

'Ah!' J'ai dit, 'c'est cela; Ce n'est pas un manque de foi, c'est un manque d'obéissance. Maintenant vous pouvez encore passer une autre décennie, à aller dans votre chambre, à lutter et vous efforcer, et jusqu'à ce que vous qui fouliez sous vos pieds et disiez: "Seigneur, je te suivrai à tout prix,' vous ne serez pas en mesure de croire. Je ne veux pas que vous me disiez ce que c'est; c'est suffisant que vous le sachiez, et que le Seigneur le sait; mais, après l'expérience d'avoir traité avec des centaines d'âmes, juste sur ce point, je vous le dis: vous devez renoncer à cette idole ou embrasser cette croix, de quoi qu'il s'agisse; Je crois que là est la cause de votre trouble. »

'Alors,' dit-elle, 'je ne ferai aucun secret de cela. Je suis le seul membre d'une famille non convertie qui ait quelque désir après Dieu. Mon mari est un homme mondain, non converti, et toujours quand je viens au Seigneur Jésus, il me vient devant moi que je devrai le lui avouer et vivre chrétiennement [je vais devoir Le confesser et vivre comme une chrétienne] et je ne suis pas prête à le faire, alors je suis dans un cercle mondain, non converti,' 'alors, ma chère dame, c'est encore la vieille histoire du jeune homme riche. Maintenant, vous le savez, je serais fausse à l'égard de votre âme, si je devais vous soigner doucement avec des bandages insignifiants. Vous y êtes; Faites votre choix. Vous ne pouvez pas être une chrétienne et ne pas confesser Christ. Vous ne pouvez pas être un chrétien et ne pas vivre comme tel devant vos proches non convertis; et, par conséquent, si vous n'êtes pas prête à prendre la croix et à Le suivre, vous ne pouvez devenir son disciple.'

Puis je suis descendu sur mes genoux avec elle et nous avons parlé et prié, et, enfin, elle a dit: « par la grâce de Dieu, JE LE CONFESSERAI. »

Bénis soit le Seigneur! Et la lumière du Salut réjouit bientôt ses yeux, elle brillait à travers son visage. Elle fût rendue capable de croire enfin, et c'est tout juste la condition de milliers d'âmes. Et elle reçut l'assurance, alors. Elle fût sauvée. Auparavant, elle avait essayé de croire qu'elle était sauvée, alors qu'elle ne l'était pas--c'est quelque chose de tout à fait différent à être sauvé, et donc le savoir. Les gens disent croire ceci, cela ou encore autre chose. Comme l'a dit un monsieur, dans la maison duquel j'ai logé une fois, "J'ai eu un épisode curieux l'autre matin. J'ai eu un invité ici, remarqué dans le monde évangélique, pendant deux ou trois jours, et il entra un matin à l'heure du petit déjeuner et dit: « Je suis heureux de vous dire que vos deux jardiniers sont convertis ». J'ai été très heureux de l'entendre; et surpris d'entendre que le travail avait été fait si rapidement et en profondeur. Eh bien, je me promenais dans le parc et je vis l'un des jardiniers. "Jean", lui ai-je dit, 'je suis heureux d'apprendre la bonne nouvelle.' Il ne semblait pas savoir de quoi je parlais.

'Quelles nouvelles, Monsieur?'

« Eh bien, j'entends que vous avez donné votre cœur à Dieu ce matin. Vous êtes converti, sauvé? »

'Bien', dit Jean, "je pourrais difficilement le dire, Monsieur." « Alors que s'est-il passé? Quelque chose s'est passé dans votre expérience--un changement a eu lieu? »

'Eh Bien,' dit-il, 'Je ne sais pas vraiment. Le Monsieur m'a apporté une Bible et lu deux ou trois versets et m'a demandé si je croyais et m'a parlé très gentiment, et m'a demandé à nouveau si je croyais; alors je lui ai dit que oui, et puis il m'a dit que j'étais e règle; mais je ne peux pas dire que je me sente quoi que ce soit de différent.'

Maintenant, je crains il y a eu malheureusement trop de cela. Il y a toute la différence entre croire la lettre du mot et savoir que vous êtes sauvés. Je le dis, cet 'homme n'était pas sauvé--l'était-il? Je le dis, la dame qui m'a parlé dans la 'salle anxieux', n'était pas sauvée--l'était-elle? Et je dis qu'il y en a, hélas, des milliers aujourd'hui tout juste dans cette position. Ils ne sont pas sauvés. Ils le manifestent par leurs fruits. Ils l'avouent. Ils me l'écrivent dans leurs lettres de droite et de gauche. Membres des églises depuis dix, quinze et vingt ans, certains d'eux ministres de l'Evangile, et pourtant ils me disent qu'ils ne sont PAS SAUVÉS!!

Ainsi, vous voyez que c'est quelque chose de plus que la croyance après tout. C'est quelque chose de plus que ce que mon ministre m'a dit, quelque chose de plus que ce que les livres me disent et ce que la Bible me dit. Cela implique et comprend cela, mais quelque chose de plus que cela. C'est croire en un Sauveur vivant, personnel et tout-puissant, et croire en Lui maintenant, et cette foi apporte [engendre] la réalisation. L'autre n'apporte rien. Quand les gens croient alors, l'Esprit vient dans leurs cœurs, criant: « Abba, père! » Pour eux il n'y a aucune condamnation. Ils ont le témoignage de l'Esprit qu'ils sont dans le Christ Jésus. L'esprit du fils vient dans leurs cœurs, criant: « Abba, père! » et ils savent par démonstration [manifestation, preuve], par la conscience intérieure, qu'ils sont passés de la mort à la vie. Vous voyez que là est toute la différence entre les moyens du salut et le Salut lui-même. Les moyens du salut ne sont pas le Salut. Les moyens 'permettent' seulement d'apporter le salut. "Ta foi t'a sauvé. " "Par la foi vous êtes sauvés", et quand vous êtes sauvés par la foi alors la conscience atteste le fait. Votre propre esprit l'atteste et l'Esprit de Dieu l'atteste, et vous le savez hors de toute polémique. Vous avez la garantie, et c'est la première condition indispensable du pouvoir sur le péché, car tandis que je reste sans assurance de mon Salut, oh! Quelle puissance le diable a sur moi. 'Oh,' dit-il, 'tu n'es pas sauvé du tout.' Ce qui est la réalité de votre position sur ce point, car vous n'êtes pas sauvés du tout. Vous pouvez aller ainsi jusqu'au bout. Vous êtes sous le pouvoir du péché et pouvez aussi bien y rester. Vous n'avez pas le témoignage de votre Salut, et, par conséquent, quelle est l'utilité de vous démarquer ici ou là? Mais quand nous avons le témoignage de l'Esprit dans nos âmes de notre acceptation par Dieu, que maintenant pour l'amour de Christ, il nous pardonne et nous reçoit, quelle puissance il apporte! C'est ce que les théologiens anciens ont appelé l'assurance de la foi, une conviction forgée dans l'âme par le Saint-Esprit que Jésus Christ s'est donné pour moi, que Dieu a accepté cette offrande, et compte tenu de mon péché et de ma transgression et pour son amour et son amour seul, m'a justifié librement de toutes les choses desquelles je ne pouvais pas être justifiée par la Loi de Moïse , et qu'en lui Dieu devient mon Père et maintenant m'accepte et me regarde à moi avec un œil satisfait--une conviction forgée dans mon âme par le Saint-Esprit; car, comme le dit l'Apôtre, 'aucun homme ne peut appeler Jésus "Seigneur", si ce n'est par le Saint-Esprit.' Il doit y avoir la réalisation spirituelle de Lui comme Seigneur. Pourquoi, n'importe qui peut l'appeler "Seigneur". Des dizaines de milliers de personnes l'appellent "Seigneur" de nos jours, dont personne ne suppose qu'ils ont l'Esprit. Que voulait-il dire? Il doit avoir voulu dire une confession de Jésus sur un cœur qui a une révélation et reconnaît son Seigneur; un tel aveu comme Thomas a fait lorsque la conviction de la divinité de son maître a brillé à travers son âme doutante: "Mon Seigneur et mon Dieu." À cette relation seulement le Saint-Esprit peut rendre témoignage. Ne dites jamais à personne qu'il est sauvé. Je ne le fais jamais. Je laisse cela au Saint-Esprit de le faire. Je leur dis comment faire pour être sauvés. J'essaie de les aider sur le chemin de la foi. Je les amènerai aussi près que je peux du béni corps brisé de leur Seigneur et j'essaierai de leur montrer combien il est disposé à les recevoir, et je sais que quand vraiment ils Le reçoivent, l'Esprit de Dieu leur dira assez vite qu'ils sont sauvés. Il ne voudra pas mon aide pour dire cela. Je l'ai éprouvé dans des centaines de cas. Personne ne connaît l'âme, en dehors de Dieu. Personne ne voit les enroulements tortueux secrets du cœur dépravé, à part Dieu. Personne ne peut dire quand une reddition complète est faite, à part Dieu. Personne ne peut dire quand la main droite est coupée, ou le œil droit arraché, en dehors de Dieu. Personne ne peut dire quand une âme est sincère, sinon Dieu, et dès qu'Il le voit, Il dira de cette âme qu'elle est sauvée; mais, si Dieu ne vous l'a pas dit, levez-vous et remuez-vous et vous efforcez de vous assurer de votre vocation et de votre élection, car vous n'êtes pas encore sauvés, ou bien vous le sauriez. Comment croyez-vous? En espérance? Oh, mon cher! Vous ne croyez pas en espérance. Par l'effort? Oh, non! Vous aviez cela avant dans la Loi. À SALUT? Oui! Et si vous « croyez à Salut » vous pourrez être "sauvé", et si vous n'êtes pas sauvé, vous n'avez jamais cru à salut. Au lieu d'essayer de vous rendre heureux dans cet état d'incertitude et de misère, pour l'amour du Christ, levez-vous et soyez sauvé. Il est beaucoup plus facile d'être sauvé, que ça ne l'est de vous faire croire que vous êtes sauvé, si vous ne l'êtes pas. L'un est une impossibilité philosophique; l'autre est une possibilité glorieuse à tout moment, quand vous vous placez assez bas devant Dieu et renoncez à tout et prenez Son Fils comme votre Sauveur précieux et tout-puissant. L'Évangile de Dieu est magnifiquement ajustée aux lois de notre constitution mentale. Celui qui l'a écrit, élaboré [formulé, construit] et conçu, nous a créés et Il l'a fait comme une clé pour s'adapter à la serrure et Il sait juste les conditions qui sont nécessaires, et il a conformé son Evangile à ces conditions.

Mon ami, si vous voulez savoir si vous êtes sauvés, c'est la seule réponse que je peux donner, et la seule façon que je connais et j'ai parlé à des centaines d'âmes de toutes les catégories et conditions, de nombreux ministres de l'Evangile, des diacres et des dirigeants, juste dans cet état. Pendant des années, mes travaux se sont exclusivement déroulés dans des églises et chapelles, où, naturellement, des membres de l'église sont venus, et ils m'ont dit par centaines de leurs propres lèvres qu'ils ont été membres depuis tant d'années et n'ont jamais été sauvés. Je ne parle pas, par conséquent, sans expérience en la matière. Je vous le dis, quand vous "croyez" dans un sens scripturaire, vous serez "sauvés" dans un sens scripturaire. Lorsque vous mettez hors de votre tête toutes ces notions dernier cris de la foi et cesserez de créditer toute foi qui ne sauve pas l'âme et l'amène en union consciente avec Jésus Christ et résoudrez d'avoir une telle foi qui le fera pour vous, alors vous obtiendrez le salut. Je n'ai jamais connu dans ma vie, une âme venue à cette résolution qui n'ait pas été sauvée. J'ai eu devant moi, des gens qui étaient usés presque jusqu'au squelette et étaient rendu presque fou, et la première chose qu'ils ont dit a été, quand j'ai demandé la raison, ' Oh! Je n'ai aucune foi. C'est le manque de foi!' Il s'agit de la complainte universelle, et, quand nous sommes arrivés à l'étroit, j'ai invariablement trouvé que ce n'était pas une telle chose, mais un défaut d'OBÉISSANCE, que les enseignants spirituels n'ont pas eu la sagesse de discerner, comme le Christ dans le cœur du jeune homme riche, "tu manques d'une chose." Il a vu que le péché obstiné de ce jeune homme était la cupidité. Je ne pense pas qu'il aurait dit la même chose à tout homme riche, mais dans le cas de ce jeune homme il a vu que l'amour de ses biens était si primordial, qu'à moins qu'il les abandonne et fasse table rase, il ne pouvait pas Le suivre et être un disciple cohérent [consistent , conséquent]; et donc, il dit, "Vends tout, et viens, suis-moi", et le jeune homme s'en alla triste; et, remarquez, Jésus Christ ne l'a pas rappelé, et pourtant il se préoccupait de lui et l'aimait. Son cœur grand, bienveillant, haletait après lui, et il désirait de lui; mais il a vu que ce serait un plus grand mal de le rappeler et de compromettre les conditions du Salut, que de le laisser se perdre. Et pourtant, il me semble que, s'il y avait un cas où un compromis est possible, ça aurait été en cela. Il ne l'a pas, comme l'auraient fait beaucoup de nos jours--rappelé et dit: "ici, jeune homme, je pense que j'ai été un peu trop fort avec toi. Vends la moitié et garde l'autre moitié et viens et suis-moi." Oh, non! Tout le monde serait sauvé à ce régime. Il n'y aurait aucun test de consécration sincère à lui alors. Si vous pouvez laisser des gens entrer dans le ciel à des conditions comme celles-ci, ils seraient trop prêts à s'en approcher. Mais que les ministres enseignent aux gens la vérité ou pas, le Saint-Esprit le fait; et il met le doigt sur la plaie et dit: "Si vous voulez me suivre, vous devrez renoncer à ceci et renoncer à cela ou embrasser cette autre," et si l'âme dit: 'non, Seigneur. Je te suivrai, mais permets-moi tout d'abord d'aller embrasser cette idole'; alors, Jésus Christ dit: 'très bien, allez!' C'est le genre de foi sur laquelle la plupart des gens se reposent.

Je vois que nous n'irons pas plus loin dans ce discours que l'assurance du Salut. Vous êtes haletant après elle. Vous soupirez après elle. Vous pouvez l'avoir. Dieu veut que chacun de son peuple l'ait. Soyez sauvés, et vous le saurez. Prenez la parole de votre Père Céleste pour trouver votre chemin jusqu'à Lui. Ce n'est pas sur la lettre que vous devez vous appuyer: c'est sur le Dieu qui l'a écrite. Utilisez la lettre pour accéder à l'Esprit, car la lettre ne vous sauvera pas--c'est l'Esprit qui vous permet d'être sauvé. Accolez ce volume à votre cœur comme l'expression de la volonté de votre Père et l'enregistrement [recueil, rapport, compte-rendu, récit consigné] sur la base duquel vous devez croire en son Fils, mais c'est le Fils qui vous sauve. On parle d'exalter Christ. Je pense que c'est Sa gloire, qu'Il peut sauver Son peuple et les faire le savoir, et les faire le sentir et les soutenir [porter] comme il l'a fait de Paul et Silas à travers la prison et les cachots, chantant ses louanges et leur donnant un bonheur ineffable dans Son amour. L'Assurance du Salut! Tous la veulent, quand ils viennent à mourir. Pourquoi les gens ne veulent-ils pas l'obtenir alors qu'ils vivent? Connaissez-vous un professant-chrétien venant à mourir, qui ne la veut pas? Avez-vous jamais connu quelqu'un qui ose mourir sans elle? Ou si vous avez connu tel, vous savez quelle mort misérable ça a été. Ensuite, je prétends, que ce qui est nécessaire de mourir avec, est nécessaire de vivre avec. Pourquoi ne pas l'obtenir alors que vous vivez? L'Assurance! Assurance! Et vous pouvez l'avoir maintenant même. Alléluia! Amen. 

 

 

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