The GOSPEL TRUTH
 CATHERINE BOOTH

 AMUSEMENT MONDAIN ET CHRISTIANISME

Nous rencontrons constamment des personnes qui sont perplexes quant à savoir jusqu'où ils peuvent participer aux distractions mondaines sans contredire [compromettre] leur profession chrétienne. Beaucoup avouent avoir été pendant des années dans la controverse au sujet d'assister ou participer à des concerts, des lectures et autre rassemblements semblables ou de caractère plus privé et social, et ils ne sont pas peu nombreux à reconnaître avoir subi des pertes et déclinaisons spirituelle en étant mélangé à ces distractions. Sur cette question, il semble y avoir parmi le peuple professant le Seigneur une triste indétermination [imprécision] de vue. En effet, beaucoup semblent n'avoir aucune condamnation établie sur le sujet. De là, nous le craignons, provient beaucoup de l'abondante mondanité qui PRÉVAUT dans l'église, et donc l'extinction de la délimitation de la ligne entre tant de milliers de personnes qui se disent chrétiens de notre temps et la foule impie autour d'eux.

Nous proposons dans cet article d'examiner brièvement, tout d'abord, est-ce licite et Deuxièmement, est-il rationnel [opportun, avantageux] à un chrétien de proposer ou d'assister à des spectacles comme des lectures, concerts, pièces de théâtres privées et autres?

I. Est-ce légal? À la Loi et le témoignage (Es 8.20) .Que dit l'Écriture? « Car tu es un peuple Saint pour le Seigneur, ton Dieu; le Seigneur ton Dieu, t'a choisi pour que tu sois un peuple spécialement à Lui, au-dessus de tous les peuples qui sont sur la surface de la terre » (Deut. vii. 6). "Et vous serez saints pour moi: car moi le Seigneur je suis Saint et je vous ai choisi [séparé] des autres peuples, pour que vous m'apparteniez » (Lévitique xx. 26). "Ne vous conformez point à ce monde; mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit [votre pensée], afin que vous discerniez ce qui est la bonne, agréable et parfaite volonté de Dieu"(Rom. xii. 2). "Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde, c'est pourquoi le monde vous hait » (Jean xv. 19). "Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie ne vient pas du père, mais du monde" (1 Jean ii. 16). "C'est pourquoi sortez du milieu d'eux et vous serez séparés, dit le Seigneur et ne touchez pas quelque chose d'impur: et je vous accueillerai et je serai un père pour vous, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens vi. 17-18). « Ainsi quiconque veut être ami du monde est ennemi de Dieu » (Jacques iv. 4).

Nous supposons que tous les chrétiens attachent une signification à de tes passages que ceux-ci; mais on dit qu'ils ne s'appliquent pas à cette coutume mondaine et un autre dira qu'ils ne s'appliquent pas à cela, jusqu'à ce que, comme dans le cas du porc mahométans, l'ensemble soit avalé, et chaque professeur mondain parvient à obtenir la pièce qui lui convient le mieux, ou qui semble la plus dans son intérêt: ainsi la loi du Christ est anéantie [rejetée au loin] et le corps entier de ceux qui se disent Son Église est abandonné [consacré, adonné] au Dieu de ce monde. Quelle est donc la conformité et l'amitié avec le monde, qu'interdisent ces passages-ci et une foule d'autres similaires? En d'autres termes, qu'est-ce que la mondanité?

Nous répondrons-1èrement. Nous prenons comme étant mondain ce qui professe être tel. Ni les hommes ni les choses ne sont, en règle générale, rien de mieux [plus précisément] que cela même qu'ils prétendent être.

2. Nous tenons pour être mondain ce que, dans le sentiment et l'esprit, les enfants du monde aiment, estime et apprécient.

3ème. Nous comptons comme étant du monde tout ce qui n'a aucune référence à Dieu, à la justice ou à l'éternité, ce qui « ne conçoit [savoure] pas les choses de Dieu ». (Matt 16.23)

4. tout ce qui s'oppose [est défavorable, mauvais, indésirable, négatif] en esprit, à la dignité, la gravité et l'utilité du caractère Chrétien nous considérons comme mondain.

Il nous semble que ces propositions sont si évidentes, qu'aucun chrétien réfléchi ne peut les contredire. Certains professants semblent considérer rien comme mondain qui n'est pas absolument diabolique, comme les abominations, l'obscénité, le blasphème. Mais les Écritures font soigneusement et clairement la distinction entre les deux. Elles interdisent aux chrétiens de se conformer au monde dans les habitudes et les usages de la vie quotidienne.

Ils ne doivent pas parler comme le monde, dans la voie des plaisanteries stupides, des jeux de mots etc. Mais, au contraire, leur conversation doit « être assaisonnée de sel, » communiquer « une grâce à ceux qui l'entendent. » Elle doit être « pure, » partant d'« une bonne » (pas une douteuse) « conscience ». Elle doit être « dans le ciel, d'où nous attendons [recherchons] l'apparition de notre Seigneur Jésus-Christ."

Les écritures interdisent aux chrétiens de s'habiller comme le monde. « N'ayez pas la parure extérieur qui consistent dans les cheveux tressés, les ornements d'or, ou les vêtements que l'on porte » (I Pierre iii. 3). "De la même manière aussi, que les femmes se parent pour l'habillement modeste, avec humilité et sobriété, pas avec les tresse de cheveux ou l'or, ou les perles, les vêtements coûteux; mais, ce qui convient à une femme professant la piété, qu'elles se parent avec de bonnes œuvres (I Tim. II. 9, 10). "En outre, le Seigneur dit, parce que les filles de Sion sont hautaines et marchent avec les cous étendus et les yeux vaniteux [méprisants, désinvoltes], marchent à petits pas maniérés là où elles vont: c'est pourquoi le Seigneur frappera de teigne [croûte] la couronne de la tête des filles de Sion » (Ésaïe III. 16, 17). Nous recommandons ce chapitre entier à l'examen de tous ceux qui peuvent être concernés, et nous suggérons que le Seigneur Yahvé a considéré la robe de ces femmes israélite comme un signe de leur état rétrograde, et a pensé que c'était suffisamment important pour être consigné [enregistré] par son saint Prophète, il peut être bon pour nous d'examiner dans quelle mesure les mêmes signes sont manifestes parmi nous de nos jours.

Les écritures interdisent aux chrétiens de chanter les chansons du monde, car elles recommandent expressément que lorsqu'ils sont joyeux ou heureux ils doivent chanter des Psaumes et faire des mélodies dans leur cœur à l'Éternel.

Les écritures interdisent aux chrétiens de se joindre aux [dans les] divertissements du monde; interdisent toute communion avec les œuvres infructueuses des ténèbres, commandent de s'abstenir de l'apparence du mal et DE SORTIR DU MILIEU DES IMPIS ET D'ÊTRE SÉPARÉS; et notre Seigneur a déclaré que ses véritables disciples n'étaient pas du monde, tout comme Lui n'était pas du monde.

Maintenant à la lumière de ces écritures et sur les propositions que nous avons fixées, examinons le caractère de certains des divertissements si populaires auprès de beaucoup de personnes qui se disent chrétiens. Nous trouvons que ce n'est aucunement une chose rare que des distractions se tiennent dans les salons privés et en chambres en lien avec les églises et chapelles, que les ministres et les hommes de tête dans les églises président, dans lesquels des lectures de Shakespeare sont données, avec des extraits des œuvres des romanciers les plus populaires et mondains, et les mêmes chants chantés que ceux repris et applaudis dans les cabarets et salles de danse.

Maintenant, vu à la lumière des écritures que nous avons citées et associées aux propositions que nous en avons tirées, comment ces pratiques vous frappent-elles, lecteur chrétien?

1ère. Ne sont-elles pas ostensiblement mondaines? &endash;Ne sont-elles pas appréciées du monde, du monde entier, et seulement du monde? Les auteurs des choses dites et chantées à ces distractions ne sont-ils absolument des hommes sans Christ et certains d'entre eux ouvertement infidèles?

2. Ne sont-elles pas les chansons et les sentiments que les mondains ont toujours réclamé être les leurs? Ne sont-elles pas chantées dans leurs salles de bal, théâtres et casinos? Et n'est-ce pas une preuve suffisante qu'elles sont sympathiques à leurs goûts et conformes à leur esprit?

3. Ces chants, récitations et représentations n'ont pas la moindre référence à Dieu, la justice ou l'éternité. Dieu n'est non seulement "pas dans toutes leurs pensées", mais il n'est dans aucune d'entre elles, aussi sont-ils tout à fait [entièrement, rigoureusement] mondains.

4. L'esprit de ces amusements est manifestement contraire à la dignité, la gravité et l'utilité du caractère chrétien. Quels sont leurs effets? La Légèreté, les plaisanteries stupides, une fausse estimation des délices de la créature, l'aveuglement [insensibilité] à l'égard des choses spirituelles et fréquemment une gaieté tapageuse et une joie impie.

Nous plaçons devant chaque chrétien qui a pu lui-même prendre part à ces amusements, si ce ne sont pas leurs fruits amers et inévitables et s'ils n'ont pas trouvé leur esprit être totalement antagonistes à l'esprit du Christ? Nous avons entendu de nombreux récidivistes de cœur attribuer leur déclin au fait de se mêler à ces scènes de folie et de frivolité, et nous n'en avons jamais rencontré un dont nous ayons des raisons de croire qu'il ait été renouvelé dans l'esprit de son intelligence qui puisse dire qu'il pourrait entrer en contact avec ces choses sans condamnation.

Il y a sans doute des milliers de professant chrétiens qui vivent en perpétuel conflit avec leur conscience et avec l'Esprit Saint sur ce sujet; et en vérité, ils ont leur récompense. À essayer de retenir le Christ dans une main et le monde dans l'autre, ils perdent les deux. Ils n'ont pas de joie dans leurs amusements impies, non plus n'ont-ils aucune joie dans le Seigneur. Tout est ténèbres, condamnation et mort. « Adultères que vous êtes, ne savez-vous pas que l'amitié du monde est inimitié avec Dieu? »

Le témoignage de la parole est trop explicite, et la voix de l'esprit trop claire, pour que tout enfant de Dieu se trompe faute de lumière si seulement il écoute son conseil divin. Mais, hélas! Trop cherchent à faire taire sa voix par de vains et mondains raisonnements, abaissant la norme qu'Il leur a donné parce que quelqu'un d'autre le fait. Ils ne l'entendent pas dire, "pour toi, que t'importe? Toi, Suis-moi " "N'aimez pas le monde, ni les choses du monde. Si quelqu'un aime le monde l'amour du père n'est pas en lui. "?

Non seulement le témoignage de la Parole et de l'Esprit sont contre ces amusements, mais le témoignage et l'exemple des chrétiens les plus dévoués et intelligents, de tous âges ont été contre eux. Voici quelques extraits portant sur le sujet:

« Il n'y a aucun plaisir terrestre qui ne soit pas suivi inévitablement du chagrin--et cette suite est aussi proche que Jacob est venu après Ésaü. Oui, le plaisir de ce monde n'est que ténèbres; et quand nous attrapons après lui, tout ce que nous saisissons est une tristesse considérable [substantielle] dans sa chambre. Le miel ne doit pas être très agréable, lors de la piqûre est si proche. » -- (Joseph Alleine).

"S'il y a un ensorceleur sur terre c'est le plaisir; qui envoute tant l'esprit des hommes et qui perturbe notre paix par tant de plaisirs secret, que les hommes pensent stupide le manque de ce soi-disant bonheur tranquille. Il change l'homme en pourceaux avec des charmes si doux, qu'ils ne changeraient pas leur nature animale pour leur ancienne raison. » --Évêque Hall.

« Considérez, que ce n'est pas maintenant une saison pour le plaisir! L'Apôtre Jacques établit comme une grande charge [accusation] sur beaucoup de son temps, qu'ils ont vécu sur la terre dans le plaisir. C'est le temps de faire les grandes affaires pour lesquelles nous sommes nés. » --Ambroise.

"Combien de fois doit-il être a protesté auprès du monde chrétien, par des hommes de la plus grande gravité et dévotion, qu'il est vain de rêver d'entrer dans le Royaume des cieux qui vient, à moins que le Royaume des cieux soit entré dans leur âme dans cette vie! Pendant combien de temps encore, le fils de Dieu, qui est venu dans le monde pour être le plus glorieux exemple de pureté, d'abnégation et de renoncement [abaissement, mortification]--Combien de temps devra-il être considéré dans sa parole comme un modèle archaïque, réservé seulement pour l'âge apostolique et convenant seulement à quelque hommes moroses et mélancoliques? De quel droit pouvons-nous prétendre à la vraie religion, ou une connaissance intime [de sentiment] avec Dieu et les choses de son Royaume, tandis que le bêlement et le meuglement continue de nos âmes après la créature nous trahir si manifestement et proclame devant tout le monde, que la bête, la vie bestiale, est toujours aussi puissante en nous? » --Shaw.

"Je voudrais que vous usiez de ce monde en n'en abusant pas, en sorte que vous soyez crucifié au monde comme le monde pour vous, que vous déclariez clairement que vous attendez une patrie meilleure, c'est-à-dire une céleste. Ah! Mes chers frères, je vous supplie considérez-le comme des pèlerins et étrangers, vous abstenant des convoitises charnelles qui font la guerre contre l'âme; CAR QU'ONT À FAIRE avec les coutumes et les modes de ce monde, nous qui y sommes étrangers? Soyez satisfaits [contentés] avec la part des voyageurs; ne savez-vous pas que vous êtes dans un pays étranger? " --Lettres de Joseph Alleine.

"Je voudrais te dissuader de la société inutile des hommes impies et des compagnies non profitables, bien qu'elles ne soient pas si apparemment impies. Ce n'est pas seulement l'ouvertement profane, le jureur, l'ivrogne, qui se révéleront blessant pour nous; mais les « morts-de-cœur » formalistes, les personnes purement civiles et morales, ou dont la conversation est vide, peu recommandables et stérile, peuvent abondamment détourner nos pensées du ciel. La simple oisiveté et l'oubli de Dieu garderont une âme aussi certainement éloignée du ciel qu'une vie licencieuse et profane; de même les compagnies inutiles gardent aussi sûrement nos cœurs loin du ciel." --Baxter.

"En parlant des lois et des limites au divertissement, observe généralement, que tout ce qui est offensant pour Dieu, tout ce qui est préjudiciable à des tiers, ou blessant pour nous, ou mauvais que ce soit à distance ou directement envers notre propre âme ou corps, est mauvais; à proscrire en nous-mêmes et à condamner chez les autres. Les principes qui précèdent répondront aux questions si fréquemment posées. Est-il bon de fréquenter un théâtre? D'assister à la salle de bal? De s'asseoir à la table de jeu? De se mêler sans discrimination dans la société joyeuse et à la mode? L'étude des nombreuses citations la Bible s'y rapportant fourniront une réponse. Lisez et vous saurez." --Samuel Martin.

"« J'ai dit adieu pour toujours, » dit, Madame Guyon, « aux groupes que j'avais fréquentés, aux jeux et divertissement, aux danse, aux promenades inutiles et les sorties de loisir. Les distractions et les plaisirs, si prisées et appréciées par le monde, maintenant me semblent ternes et insipides--tant et si bien que je me suis demandé comment j'avais jamais pu y trouver du plaisir. "" --Madame Guyon.

"J'ai entendu aussi que ce nouveau membre du clergé a prêché contre tous mes divertissements préférés, comme d'aller aux jeux, lire des romans, le bowling, les expositions de tableaux, les jeux de cartes etc.

J'ai demandé: 'Est-il vrai qu'il prêche contre la danse?' Je dis alors que j'étais résolue à prendre la première occasion pour converser avec lui, étant certaine que je pourrais facilement prouver que ces amusements n'étaient pas coupables. Étant informée des arguments qu'il utilisait, je les retournais dans mon esprit, totalement déterminée que si je trouvais, après réflexion, à y répondre, je le ferais.

« J'ai d'abord demandé si des exemples de l'écriture pouvaient être apportés... mais ne trouva rien là qui tolérait la danse dans toute mesure. J'ai ensuite commencé à examiner les objections avancées contre elle. L'un d'eux était, que comme elle tend à une vive et insignifiante gaieté, aussi éteint-elle l'esprit, dissipe les pensées, affaiblit sinon étouffe les sérieuses et bonnes impressions et indisposes tout à fait l'esprit de prière. J'ai demandé dans mon propre esprit, n'est-ce pas une vérité? Ma conscience a répondu par l'affirmative. » Après beaucoup de polémique, d'examen et de prière, elle dit: « pour ma part, j'étais consciente qu'il m'a conduit à la robe et les dépenses ne pas adaptés à ma situation actuelle dans la vie. Ces pensées représentaient de puissantes condamnations selon moi, malgré mon désir de leur résister. Je ne pouvais pas nier que la vérité, en particulier, que ceux qui fréquentent habituellement ces plaisirs perdent tout goût pour les choses spirituelles. Dieu est exclu de leurs pensées et de leurs cœurs; leur prière, s'ils prient néanmoins, est pleine d'errances, ou peut-être totalement négligée; et la mort mise autant que possible hors de vue, de peur que sa pensée ne gâche leur plaisir. » --Mme Rogers.

Si notre espace le permettait nous pourrions donner des centaines de citations de poids semblable par des auteurs comme Augustin, Thomas Kempis, Luther, Knox, Howe, Leighton, Newton, Cecil, Henry, Locke, Bunyan, Whitfield, Wesley, Clarke, Barnes, Steir, Doddridge, Young et d'autres. Mais notre espace empêche la convocation de ces témoins. Lecteur chrétien, que ceux que nous avons appelé puissent suffire.

« Comme des enfants obéissants, ne vous dirigez pas vous-mêmes selon les convoitises anciennes dans votre ignorance, mais comme Celui qui vous a appelés est Saint, soyez de même saints dans toute votre conduite. » (1 Pi. 14-15)

II. Nous arrivons maintenant à la question de l'opportunité.

Les principaux arguments avancés par les chrétiens en faveur de la proposition et la participation à des amusements mondains sont--1er. vu que nos jeunes auront des amusement, il est préférable de leur fournir ce qui est moral et relativement innocent, plutôt qu'ils soient conduits à ce qui est positivement vicieux.

2. étant donné que nous ne pouvons pas mettre la main sur les non convertis par l'Évangile, il est préférable de les rencontrer à mi-chemin et d'essayer, en quelque sorte, de les attraper par ruse.

Ces arguments semblent valables: laissez-nous les considérer honnêtement à la lumière de l'écriture et de l'expérience actuelle.

1ère. Au nom de laquelle ils sont invités? Les jeunes sont envoyés pour les enfants de parents chrétiens, ou les enfants des fervents de ce monde? Si ces derniers, nous répondons que chrétiens sont nulle part enseignés, directement ou indirectement, que c'est une partie de leur devoir d'amusement pour les enfants de ce monde; non, l'enseignement direct et le ténor ensemble des écritures aller pour prouver que c'est leur devoir de chercher à les alarmer et les condamner. Il n'y a pas une ligne dans toute la Bible sur laquelle un argument peut être construit pour l'amusement des gens alors qu'ils sont pourtant dans leurs péchés. Les Écritures représentent toujours les non-convertis comme sous la condamnation, en danger imminent, prêt à être détruits, un état qui les rend des objets beaucoup plus apte pour la pitié, le souci et l'effort chrétien sérieux que pour l'amusement. Car les garder occupés [amusés] et auto satisfaits est juste ce que Satan désire et même encore le mieux pour son but s'il peut obtenir que ce soit fait par ceux qui se disent chrétiens.

Eh bien, mais, disent certains de nos amis de l'opportunisme, si en obtenant non convertis jeunes à assister à nos lectures de penny, morales concerts et soirées privées, où danser, charades et autres semblables passe-temps sont pratiqués, nous pouvons leur montrer que religion n'est pas une chose si mélancolique, comme ils l'ont imaginé, et que pour devenir chrétiens ils n'ont pas à exclure ces récréations , nous n'espérons pas ainsi pour les inciter à participer à nos sanctuaires et ainsi amener converti par nos instruments chrétiennes plus directes? Nous répondons, si vous pourriez ainsi favoriser bon en faisant le mal, la fin ne justifie les moyens, car Dieu dit: « l'obéissance est meilleur que le sacrifice; » mais il s'agit du encore non supprimés de. Nous demandons, cette politique mondaine réussit-elle? Faire vos soirées, vos pantomimes miniatures, dansant et chantant la chanson, aboutit-il à la conversion de « nos jeunes »? Les mélanges de méli-mélo de Christ, Paul et Shakespeare, Dickens de notre époque, servent-ils à combler nos sanctuaires et amener les gens à Jésus? Non, en vérité; la foule qui va aller assez vite pour entendre leurs chansons préférées et poésies désinvoltes canalisée à travers les instruments du temple dans la nuit de la semaine, sans remords laisse à ceux qui se sont proposé de flatter leur goût de chanter les chansons de Sion, des bancs vides le jour du Sabbat.

Mais en supposant que, dans quelque instance des mondains soient gagnés par ces moyens, qu'en est-il de tout le mal qui est fait? Ces amusements sont plaidés sur la base qu'ils sauveraient nos jeunes des divertissements de caractère vicieux et immoral, mais nous soutenons qu'ils ont tout à fait plus tendance, dans de nombreux cas, à ouvrir la voie aux (amusements) vicieux, plutôt que, dans les autres, à les à sauver d'eux. C'est tout ce qu'ils feront:

1ère. En jetant ce qui est purement sensuel et impie et par conséquent pécheur, sur la sainteté de la relation avec le Christ et de la religion.

2. en abaissant le niveau de la pureté et de la sainteté du caractère chrétien.

3ème. En détruisant le respect et l'admiration avec lequel beaucoup d'entre les non-convertis ont été habitués à considérer le christianisme et le ministère Chrétien.

4. en engendrant un sentiment de sécurité dans le péché, l'amenant à dire: "nous ne pouvons pas être si loin de la vérité, sinon ces chrétiens ne s'associeraient pas avec nous et ne trouveraient du plaisir à nos amusements. Il n'y a pas si grande différence entre nous après tout. Nous craignons que ces et autres moyens, la conscience de demi-réveillé d'un grand nombre un jeune homme et une femme a été réduite au silence et leurs cœurs endurcis; et au lieu d'être sauvés du vice, ils ont été chassés plus vite dedans. Hélas, qui peut dire les convictions qui sont étouffées, les impressions graves qui sont perdues, les bonnes résolutions qui sont dispersées et les aspirations célestes qui sont envoyées dans ces pantomimes religieux, ces festivités Chrétien-Belial! Beaucoup d'histoires tristes sortent, mais seul l'éternité ne révélera leurs conséquences pleines et terribles.

L'argument de l'opportunisme n'est pas seulement préconisée pour le compte de nos jeunes non converti, mais (O, ne le dites pas à Gath!), mais aussi au nom des enfants de professant des chrétiens! « Que doit-on faire? » disent certains parents qi se disent chrétiens. « Nos enfants doivent avoir des loisirs et des amusements et sauf si nous permettons qu'ils se mêlent dans une certaine mesure dans la société à la mode et participer à ces parties que vous consultez, nous devons doit garder hors de la société dans l'ensemble et faire reclus d'entre eux, pour tous nos amis chrétiens fréquenter ces distractions et les envisager innocents et légitimes. » Si cela est vrai, nous répondons que cela révèle plus clairement que tout ce que nous pourrions dire, l'état rétrograde et affreux de ce qui prétend être l'Église, et réclame haut et fort une tentative pour endiguer le flot de conformité mondaine, alors qu'il reste une étincelle de vie spirituelle en son sein.

Hélas, et comment cela est-il venu à être accepté qu'il n'y aurait aucune (forme de) relations sociales ou de réjouissance qui soient strictement [tout à fait] chrétiennes? Les sujets [propos thèmes] de notre glorieux christianisme sont-ils devenu tellement fades et sans intérêt? Les thèmes de l'entreprise [l'esprit, l'initiative] de l'Évangile et de l'effort individuel ont-ils perdu toute leur inspiration? Les chants de Sion ont-ils perdu leur influence enchanteresse et stimulante? La voix de la prière collective est-elle devenue tout à fait silencieuse? Toute étincelle de véritable enthousiasme en religion ont elles disparues, au point que lorsque les chrétiens veulent trouver de l'intérêt et du plaisir, ils doivent le demander aux thèmes et choses appartenant singulièrement au Dieu de ce monde et à ses serviteurs? Est- on arrivé à ce que les chrétiens aient aussi peu de confiance dans le Dieu de la Bible et la religion de Jésus, qu'ils doivent demander une alliance entre le Christ et le monde entier afin d'intéresser leurs enfants et de les sauver de la débauche ouverte et du vice? Dans l'affirmative, comment cela se reflète-t-il sur eux-mêmes? Quel genre de formation cela implique-t-il? Ont-ils appris à leurs fils et filles si entièrement dans l'esprit du monde, sous l'habit d'une profession religieuse, que rien d'autre que les amusements les plus sensuelles des mondains (qui font n'importe quel prétexte à la morale) ne sauront les satisfaire? Est-il devenu acceptable que les enfants de chrétiens s'habillent comme les prostituées, dansent, chantent des chansons, lisent des romans, assistent aux concerts où des chansons mondaines et même comiques sont chantées, évoquant les rires tapageurs et les plaisanteries indécentes? Et tout cela pour leur amusement; leurs parents et même des ministres, cherchant et s'efforçant à la perversion la plus aveugle et méchante de la parole de Dieu, pour justifier leur mondanité et apaiser leur conscience? HÉLAS, C'EN EST ARRIVÉ À CELA! « Oh que ma tête soit pleine d'eaux, et mes yeux une fontaine de larmes, que je puisse pleurer jour et nuit pour les morts de la fille de mon peuple. » (Es 22.4; Lam2.11; 3.48)

Eh bien, je crois déjà entendre les chrétiens dire à la sortie « Que doit-il être fait? » Que faire! Que chacun qui a quelque conviction agisse selon elle. La moitié de ce mal résulte du fait que les chrétiens détournent les enseignements simples de la lettre afin de se flatter les uns aux autres; « se mesurer entre eux » au lieu de se mesurer au standard de la parole. Nous les avons entendus dire, ' Eh bien, je n'ai jamais été tout à fait convaincu que ces choses étaient justes ou compatibles; cependant, de bien plus élevés dans la réalisation chrétienne que moi les permettent; et ça serait comme condamner les autres, et faire comme si j'étais plus saint qu'eux. » Ainsi la voix de la conscience individuelle a été étouffée, et la norme progressivement abaissé, jusqu'à ce que Christ et Shakespeare soient associés [fiancés] ouvertement, et Paul et Dickens cités ensemble en tant qu'égaux bienfaiteurs de leur race.

« Mais que dois-je faire? » est le cri toujours récurrent de certaines mères chrétiennes timides ou père. « Dois-je tenir mes enfants hors de la société au total? » Oui, en vérité, si vous ne trouvez aucune société véritablement chrétienne pour eux. Humiliez-vous profondément devant Dieu pour avoir formé vos enfants avec des goûts mondains et des associations et fixez-vous, dans la mesure du possible, de remédier au mal. Obtenez plus de spiritualité, plus de la vraie vie, et vous trouverez votre religion étonnamment plus intéressant aussi bien à vous-même et à vos enfants. « Pour moi, très bien, mais mes enfants doivent avoir des compagnons. » Oh, non, il n'y aucune nécessité dans l'affaire; mieux vaut vivre sans eux que d'en avoir qui soient comme le plomb loin de Dieu et en amitié avec le monde. Si vous n'avez pas encore appris cela, je crains que vous n'ayez jamais réalisé votre responsabilité devant Dieu pour les âmes de vos enfants. Considérez-vous vos enfants comme les vôtres ou ceux du Seigneur? Si ce sont les vôtres, vous les formerez selon les principes de ce monde; mais s'ils sont au Seigneur, vous les formerez sûrement pour lui, afin qu'ils puissent être présents [utiles] à leur génération selon SA VOLONTÉ. Vous n'avez rien à faire avec les conséquences; il vous appartient d'obéir. Dieu prendra soin des siens. Agissez selon vos convictions du devoir. Si vous êtes le ou la seule dans votre famille-votre cercle-votre église-tant pis; AGISSEZ par vous-même, car vous devez rendre compte pour vous-même, peut-être, si vous faites un début, quelqu'un d'autre va suivre. Quelqu'un doit commencer--quelqu'un doit faire une différence [faire front, s'opposer, résister], pourquoi pas vous? Vous dites, « Je suis tellement insignifiant [sans-influence] --si faible--et la Croix sera si lourde. » D'autant plus en bénédiction en le faisant, de plus Celui qui choisit les choses faibles bénira votre témoignage et l'utilisera pour sa gloire. Honorez seulement Dieu et il vous honorera.

Mais je dois m'empresser d'examiner le deuxième argument demandé instamment à l'appui de cette opportunité de christianisme.

'Voyant que l'Évangile ne parvient pas à attirer les jeunes, il est préférable de rencontrer à mi-chemin et essayer, en quelque sorte, de les attraper par ruse.' Nous répondons, Oh! le succès de l'Evangile dépend-il de l'opportunisme mondain ou de la puissance spirituelle? Si sur le premier cas, on peut voir la force de cet argument; mais si sur ce dernier, c'est totalement hors de propos. Il n'y a que deux types d'influence ou de pouvoir en opération dans l'église; le matériel et le spirituel. Jésus Christ a complètement et continuellement abjuré le matériel comme étant d'une valeur quelconque dans son Royaume. Il a ignoré systématiquement, par l'exemple et le précepte, toute l'influence de la puissance religion-richesse-position-mondaine traditionnelle simple de l'apprentissage et de la politique: et constamment maintenu que « son Royaume n'était pas de ce monde. » Il a abjuré solennellement toutes autres sortes d'influence ou de pouvoir à l'exception du divin et s'est efforcé sans cesse d'imprégner ses disciples avec la conviction que rien de moins que ce fonds pourrait leur donner les moyens pour leur travail (actes i. 4, 5; Luc xxiv. 48, 49; Jean xv.).

Nous savons tous comment complètement Paul et ses compagnons apôtres apprirent cette leçon, et comment ils se sont continuellement glorifié dans le témoignage que ce n'était "pas par la puissance ni par la force, mais par « l'Esprit du Seigneur » qu'ils ont fait toutes leurs œuvres merveilleuses. Alors que les premiers chrétiens étaient fidèles à l'exemple et l'enseignement de leur maître, nous ne les trouvons jamais déplorant leur manque de capacité à attirer ou à convertir les gens. Si puissante était leur influence, quoique relativement peu nombreux et insignifiants dans la position sociale, que partout où ils allaient ils étaient censées avoir « Je me suis tourné le monde sens dessus dessous, » et grand et florissant églises surgit dans toutes les directions. ILS ne sentent pas la nécessité pour toute réunion à mi-chemin entre eux-mêmes et le monde; ils n'ont pas baissé le ton de leur morale chrétienne afin de satisfaire les notions corrompues et païenne de ceux qui les entourent; ni abjuré leur spiritualité de peur qu'elle devrait les dégoûter. Au contraire, les apôtres et les premiers chrétiens semblent avoir eu la conviction que plus complète était leur dévotion à leur maître, plus séparé du monde, plus vraiment spirituel et divin ils ont été, plus ils pouvaient être influents pour Dieu et plus ils réussissaient à remporter les hommes au Christ. Ils ne semblent jamais avoir conclu leurs esprits à descendre par rapport au sol de la position élevée [avantageuse] sur lequel leur Seigneur les avait placés pour combattre l'ennemi avec ses propres armes et d'essayer de lui jeter dehors par une conformité partielle à ses convoitises favorites (I John ii. 16). La source de leur pouvoir était divine; donc, ils avaient besoin d'aucun des compléments d'homme politique ou d'opportunité mondaine. Ils étaient puissants "grâce à Dieu" et pouvaient bien renoncer aux poètes païens et aux romanciers à la mode de leur époque. Leur prédication était avec la « démonstration d'esprit et de puissance; » en conséquence, les multitudes ont écouté, cru et se sont tourné vers le Seigneur.

Ce n'est que quand les premier chrétiens ont commencé à admettre les principes d'action et à remplacer le spirituel par le matériel, que leur influence a commencé à décliner, et leur témoignage à perdre son pouvoir. C'est la substitution progressive de l'être humain pour le divin, le matériel pour le spirituel, qui recouvrit la chrétienté pendant des siècles des ténèbres papales et de la mort. Au cours de cette longue nuit d'erreur et de souffrance, cependant, Dieu a suscité de nombreux témoins de la suffisance du Saint-Esprit pour attirer et convertir les hommes--beaucoup de faire de longs pèlerinages et souffrant de grandes privations, afin de visiter et de converser avec ceux revêtus de ce don divin. Et quand longuement la lumière de la réforme sur les nations, présente une grande leçon a de nouveau été gravées sur le cœur des instruments choisis de Dieu: « Pas par la puissance ni par la force, mais par mon esprit, dit l'Éternel des armées! » Ainsi, après l'expiration des âges, nous trouvons l'Évangile, quand prêché avec l'ancienne puissance, l'instrumentalité puissante même, aussi bien pour attirer les foules et conversion de l'âme.

Depuis la réforme jusqu'à l'heure actuelle, nous trouvons que partout où le même Évangile a été prêché avec la même puissance qui l'accompagne, les mêmes résultats ont suivi, même si le prédicateur a été entravé par une croyance fausse ou en proie aux hôtes de s'opposer à des influences de la terre et l'enfer. Là où l'esprit du Seigneur est, là les miracles spirituels sont manifestés [se produisent], et partout où les miracles sont opérés, les gens se rassembleront; que ce soit au bord du fleuve, dans le temple, à l'église, à la chapelle, au théâtre, dans les maisons, les greniers ou caves. Il n'y a aucun détective plus rapide de la présence de l'Esprit de Jésus que l'esprit qui opère dans le cœur des enfants de la désobéissance. Mais il a toujours été plus qu'un match pour les exorcistes. « Jésus, je le connais et je sais qui est Paul mais qui êtes-vous? »

Vous percevrez, lecteur chrétien, que nous considérons ce moyen, "que l'Évangile ne parvient pas à attirer, « comme un très suspect. Nous demandons à ceux qui encouragent, à la lumière le résumé qui précède des faits, de nous dire pourquoi il ne parvient pas? Nous n'avons aucune hésitation en disant seulement pour faute de l'Esprit Saint. Le grand souhait dans le cadre de toutes nos organisations, sociétés, églises, organismes et instruments, c'est la vie! LA VIE!! LA VIE!!! Les gens veulent un Évangile vivant, prêchée par des âmes VIVANTES, BAPTISÉES DE L'ESPRIT. Osez-vous, à la lumière du passé, à la place de ce pain de Divine, leur donner la pierre du matérialisme? Dans l'affirmative, il faut préparer les conséquences.

 

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